Delel Tangour
«Samawati»

Janvier 2014 I Mai 2014
La Boîte I Un lieu d’art contemporain

‘’ Les photographies de Delel Tangour restituent ce qui nous est imperceptible dans l’action : la vérité des latences et des intervalles. Grace à une maîtrise du cadrage, elles arrêtent le temps en saisissant « l’instant décisif », selon l’amplitude du mouvement. Ce processus de composition par décomposition  séduit le regard en faisant circuler la vérité de l’image entre l’indice et la fiction.’’

« Rachida Triki »

‘’Dans sa série des « équivalents », Stieglitz n’avait retenu audacieusement dans son cadrage photographique que les dessins toujours renouvelés de la couche nuageuse vue de terre. Dalel Tangour combine ici à la somptuosité de formations nuageuses, les dérisoires et délicats points d’accroche et d’échelle du minaret, des pinces à linge bariolées et des silhouettes humaines d’ouvriers du bâtiment. Les volutes exaltent par l’œil  de  l’artiste comme fond des trois scènes qui exultent en mode  banal.’’

« Joël Savary »

‘’ … Ainsi, elle définit une cartographie céleste personnelle: en entrelaçant la pluralité des points de vue possibles à la limite entre les mondes de la pensée « impossible », « inimaginable » ou « interdite », elle tisse une autre carte du monde pour l’avenir – une carte, au moins nous l’espérons, plus sensible aux points de vue individuels …

… Malgré les événements dont les conséquences imprévisibles sont masqués par les nuages ​​furieux, la scénographie de l’orage dans sa série d’œuvres photographiques Mes Cieux Samawati n’est pas une image-miroir de ce à quoi le monde ressemble vraiment : il s’agit plutôt d’une résonance de ce que l’on ressent à regarder le monde d’aujourd’hui – à partir d’une position éthique et émotionnelle de Dalel Tangour.’’

« Marko Stamenkovic »

« La grande photographe Dalel Tangour (1956), avec Mes cieux – Sawamati, présente-t-elle à La Boîte, dans ses clichés austères, une vision en suspension de la Tunisie, ciels laiteux et espaces vides d’un pays qu’on pourrait croire en bord de ruine ? »

Paul Ardenne

 

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